jeudi 14 avril 2011

Pourquoi devons-nous être solidaire? C'est assez....


Je viens tout juste de lire quelques commentaires sur facebook, concernant le boycotte du plein d'essence qui se tiendra le 15 avril. Y'a des gens qui se demandent pourquoi est-ce qu'on doit poser un tel geste? Je réalise donc que les gens oublient comment ça fonctionne! Alors j'ai décidé de prendre 2 minutes pour vulgarisé mon point de vue.




D'abord je vous poserai quelques questions!
À qui appartiennent les roches? À qui appartient l'eau? À qui appartient l'air?? Non mais pensez-y comme il faut! Parce que plus on y réfléchit et plus c'est ridicule!! Et ça vous aidera à mieux comprendre la situation.

Bon c'est fait....et maintenant, à qui appartient le pétrole?? Et bien il appartient à ces gars-là!
Bon ne versons pas dans les vieux clichés! C'est trop facile!


Le portrait ressemble davantage à ça.





 À présent, comme ça fonctionne le prix de l'essence?  Comment est-ce qu'ils se séparent toutes cette argent?

Alors si on fait une analyse rapide:
  • Ils extraient le pétrole de «notre» planète.
  • Ils le vendent  (si ils ne sont pas raffineur)
  • Ils le raffinent.
  • Ils le commercialisent
  • Ils le taxes...
  • Et nous on paye...le prix qu'ils veulent!!! 
Si j'ai tord, faites-moi signe! Je ne suis pas un expert. J'ai lu quelques trucs sur le web....c'est mon analyse personnel!  : )

Alors si je comprends bien y'a 2 intervenants qui semblent être en mesure d'avoir un impact certains sur le prix de l'essence.  Allons-y avec ceux qui prennent les plus grandes parts de la tarte. Il y a le gouvernement; avec les taxes, et puis les proprios qui possèdent le pétrole et qui nous vendent le pétrole brute!!! Ho hé...hé ho!! .ils sont propriétaires du pétrole!!!!! PROPRIÉTAIRE DE PUITS DE PÉTROLE!!!!  Ils prennent 47% du montant!!

À CHACUNE DES PIASTRES QUE TU PAYES....ELLE S'EN VA DANS LES POCHES D'UN MILLIARDAIRE. LE GARS S'EST ORGANISÉ POUR ÊTRE PROPRIÉTAIRE D'UN PUIT.  IL VA CHERCHER ÇA DANS L'ÉCORCE TERRESTRE!!! CES PAS À LUI @#$@#*(($!!!! C'EST À NOUS TOUS!! MAIS C'EST LUI QUI S'ENRICHIT ET NOUS AUTRES QUI S'APPAUVRIT!!

Bon....calme-toi le gros!! Calme-toi!! Houuuuuffffff! Je suis pompé!!
Ok! Je continue!!

Présentement, est-ce que vous comprenez que c'est pas très raisonnable tout ça? Est-ce que vous vous demandez pourquoi est-ce que personne ne dit rien? Est-ce que vous pensez comment moi: «Ça va faire le niaisage!!!».  Faut qu'on se fasse respecter!! ÇA VA FAIRE DE JOUER LE RÔLE DU PETIT MOUTON QUI SUIT LA PARADE SANS JAMAIS RIEN DIRE. LÀ LE MOUTON FAUT QUI MONTRE LES DENTS!!

Voilà pourquoi est-ce qu'on doit manifester notre désaccord. Pourquoi on doit faire face à la situation en étant solidaire. On doit envoyer un signal clair à cette bande de bandits internationaux. Faut absolument qu'on fasse quelque chose!! Ils font augmenter le prix de l'essence comme bon leur semble, ils nous manipulent et toutes leurs actions ont de l'impact sur l'économie internationale.  Cela engendre de l'inflation....et même des crises. La crise alimentaire mondiale a entre autre comme source la montée du prix de l'essence. Et personne fait rien...on tolère! Les politiciens disent rien!!! Ils abdiquent et se plient aux règles de l'économie internationale.

Moi je ne suis pas d'accord, je pense que c'est assez clair! Et je vous demande de prendre position pour une fois. S'il vous plaît, je vous en supplie, le 15 avril ne faites pas le plein d'essence afin d'affirmer votre désaccord.

Que le bon dieu vous chatouille...vous pauvres consommateurs!
JF Bastien

mercredi 22 décembre 2010

Ça remet Noël en perspective....


C'est difficile de constamment relativiser la dure réalité de notre existence. Et trop souvent on finit par trouver incommodant le poids de notre fardeau... même s'il s'agit d'une plume au bout du compte.  Et parfois une situation nous force à prendre conscience de l'existence de «l'autre»...celui qu'on ne connait pas....et son histoire à lui elle nous frappe comme une claque en plein visage! Ça remet notre bonheur en perspective! 


Hier j'ai eu la chance de participer à un événement qui m'a bouleversé.  Chaque année, depuis déjà 5 ans (je crois), il y a des partenaires à moi qui offrent une fête de Noël à des enfants défavorisés.  À chacune des fois, ils offrent le repas (un buffet avec juste des affaires que les enfants aiment et surtout du choix et de l'abondance... c'est beau de voir leurs yeux) et le père Noël vient remettre un cadeau à chacun des enfants (pas des quétaineries toutes pareilles...des maudits beaux cadeaux individuels et en fonction de leur âge!). Les gars se donnent du mal et ils le font pour les bonnes raisons.

Pour ma part, depuis les 2 dernières années,  (en fonction de mes moyens) je m'occupe de l'animation et je transmet l'esprit de Noël....je chauffe à blanc le jeune public quand vient le temps d'accueillir le Père Noël, etc.  J'ai toujours beaucoup de plaisir à partager ce moment-là avec eux.  Mais ça va toujours très vite...y'a beaucoup de monde et finalement notre rapport avec les jeunes participants reste toujours assez superficiel. On ne peut pas prendre le temps de connaître leur histoire et de toute façon...le but c'est de les faire se sentir spécial, unique et qu'ils vivent un beau Noël eux autres aussi.  Donc pas question de sombrer dans le partage et le témoignage...là n'est pas notre volonté. L'année passé, j'étais sorti de là content et fier de mes complices, mais je pense que je ne réalisais pas à quel point ça faisait du bien aux enfants. Parce que je voyais encore Noël avec ma seule et unique perspective....

Hier....J'étais en train de chanter, les jeunes commençaient à quitter la salle pour se rendre à l'autobus qui les ramenaient à l'école, quand je vois Marc revenir dans la salle avec les traits d'un gars ému.  Je finis ma chanson; on salue les enfants,  ils ont tous le sourire fendu jusqu'au oreille.  Ils ont des cadeaux super hot...ils sont fiers.  Finalement je finis par me retrouver à côté de Marc; «qu'est-ce qui s'est passé tout à l'heure? T'avais l'aire ému...».  Il me raconte alors que contrairement à l'ensemble des enfants, qui s'empressent toujours de déballer leur cadeau pour savoir ce que leur a offert le père Noël, un petit garçon repartait avec son présent encore tout enveloppé. Alors il lui demanda pourquoi est-ce qu'il faisait cela. Pourquoi est-ce qu'il ne l'avait pas déjà développé comme les autres.  Le petit garçon lui répondit qu'il souhaitait qu'il y ait un cadeau sous l'arbre de Noël cette année. Il le ramenait chez lui tout enveloppé pour avoir une surprise le jour de Noël. Mesurez-vous l'ampleur de la situation.........?

(Je le revis en l'écrivant et ça me touche de la même façon....)

Cette enfant-là, il n'a jamais de cadeau à Noël... On ne le sait pas pourquoi et on ne le saura jamais.  Chaque année, il vit Noël comme les autres.  Il espère...il vit sûrement de la déception... christie il regarde la télé lui aussi!!  Il voit les films de Noël, les commerciaux du temps des fêtes...il fait des bricolages de Noël à l'école... On lui demande ce qu'il souhaiterait avoir... tout le maudit système capitaliste du temps des fêtes lui demande.  Sacréfice...le lendemain de l'halloween, ils commencent à nous parler de NOËL.  Le père Noël va amener des cadeaux....aux enfants sages.  Et comme tous les enfants, il doit en rêver...il doit espérer.............. Mais jamais de cadeaux.  Il doit se demander pourquoi... Pourquoi est-ce que lui ne mérite pas un petit quelque chose?  Et qu'elle est la réponse qu'on lui donne? J'aimerais bien savoir!!  Oufff....c'est bouleversant de constater ça....la RÉALITÉ.  De faire face à celle des autres...de comprendre qu'on doit jamais se plaindre finalement.

En tout cas, ce qui m'apaise un peu; c'est que cette année, il va y avoir quelque chose en dessous de son arbre! «Par chance» ou plutôt «Enfin»; me direz vous!!!!! Grâce à quelques gars généreux qui ont du succès en affaires et qui sont surtout conscients que ce ne sont pas tous les enfants qui ont cette chance dans la vie.  Notre petit bonhomme va être comme la plupart des autres enfants...il y a un cadeau sous son arbre.

Merci à Jimmy, Marc et Pierre; merci de votre générosité et de la différence que vous faites pour ces enfants-là.  On ne peut mesurer l'ampleur du geste que vous posez, mais on en a une bonne idée avec l'histoire de ce petit gars. Merci également à tous ceux qui participent à l'activité d'une façon ou d'une autre: aux bénévoles; vous contribuez à les rendre heureux ces enfants-là vous aussi. Cette année, je tiens à remercier tout le monde du fond du coeur, mais également ce petit garçon; qui s'en le savoir à changer le regard que j'ai sur Noël.  J'ai grandit dans l'abondance...j'ai jamais connu de malheurs, ni de misères... si bien que je n'imaginais pas que ça existait des situations comme celle-là.  Je comprend maintenant que personne ne devrait être abandonné dans la tristesse et l'amertume de la pauvreté, surtout pour Noël.  «En aucun temps»; me direz-vous, mais surtout pas le jour de Noël!!


Alors je formule un souhait: «Que Noël soit heureux pour tout le monde cette année.». C'est bien utopique, nous le savons tous, mais j'espère au moins que l'histoire de se petit garçon raisonnera dans vos têtes pour bien des Noël. Simplement pour que notre générosité puisse venir à bout de tout le malheur qui subsiste....surtout que ce dernier est témoin de toute l'abondance qui existe dans notre société.

Joyeux Noël mes ami(e)s!!!
Je vous embrasse!!!
JF
ps:  Maskbec, Groupe Décoralium et Restaurant traiteur Le Rouge Vin sont des entreprises qui sont dirigés pas des hommes de coeur. Croyez-en ma parole!!

dimanche 12 décembre 2010

J'ai écouté... il m'est désormais impossible d'en détourner le regard.

Depuis quelques jours je ne suis plus tout à fait le même.... mes convictions ont été ébranlé et j'ai l'impression que c'est ce qui devait m'arriver. Je ne vois plus le monde de la même manière et j'ai décidé de partager la cause de tout cela avec vous autres.

Si vous êtes heureux et souhaitez conserver une existence tranquille et aveugle, dans la complaisance des plaisirs futiles; prière de ne pas écouter ces deux documentaires. La vérité est une voie à sens unique... lorsqu'on la découvre on ne peut en faire abstraction par la suite.

 «Mon pays est le monde et ma religion est de faire le bien.»  Cit: Thomas Paine

Je n'ai rien à dire de plus que ce que vous trouverez sur ces liens vidéo. Si jamais vous avez la sagesse ou les connaissances nécessaires pour ébranler tous ces faits; faites-le moi savoir. J'aimerais mieux croire que cela est faux... mais je ne réussis pas à voir les choses autrement depuis.

NB:  1- C'est vidéo doivent être visionner dans un contexte qui permet une écoute profonde. Il y a beaucoup d'informations et tout le contenu est pertinent, étoffé et important.
2- Je vous recommande de les regarder selon l'ordre proposé ci-dessous. 



Zeitgeist Addendum sous-titré fr from Otherness on Vimeo.




Le monde est malade....ou du moins contrôlé par des malades. L'homme doit reprendre le contrôle de sa vie et de son monde.

lundi 18 octobre 2010

Y'en a tu des tatas.....!!!

 Là, faut que je partage! Ça va me faire du bien! Et peut-être à d'autres.

(Tata: cave; crétin; imbécile; niaiseux, etc.)

Les gars de la circulation

Tout d'abord,  il y a des travaux sur le viaduc près de chez moi. Cela occasionne des contraintes pour les gens du quartier; ils ont bloqué une des 2 voies. Donc les usagés doivent se la partager cette fameuse voie.  Afin de contrôler le flux automobile, ils ont installé des feux de circulations temporaires.....c'est ok. C'est long, on doit parfois attendre 2 min avant de passer, mais c'est pas inhabituel dans les circonstances....en tout cas rien pour écrire un texte là-dessus. : )

L'autre jour, je suis en approche et le feu de circulation passe au rouge, donc je me prépare à arrêter.  Lorsqu'un gars sort de derrière un cône et agite son drapeau afin de m'ordonner de m'immobiliser. Sur le coup, je suis un peu surpris.  Ok...y'a une lumière pour indiquer aux gens de s'arrêter  et  il y a un gars pour faire la circulation...en plus? C'est tellement colon que je me dis....il doit y avoir une raison. Comme je suis quelqu'un de curieux, je baisse la fenêtre de l'auto et j'invite le gars à venir me voir.  Dès qu'il est à portée de voix, je lui dis: «Salut....Rassure-moi....toi t'es là pour me dire de passer quand y'a pas d'auto de l'autre côté du viaduc...n'est-ce pas?».  Son visage change un peu; «Ben..heu..moé....chu là pour que tu passes quand ça change de couleur.». Hein?.... j'en reviens pas!  Tellement que je répète avec lui: «Toi tu me dis de passer....quand la lumière me dit de passer??»....Le gars répond: «Ouinnnn....»  Ostie....LE GARS....Y FAIT LA MÊME JOB QUE LA LUMIÈRE!!!!!  ILS LE...euh non plutôt....NOUS LE PAYONS POUR ÇA!  Heille... là je suis sans connaissance...pas capable de me retenir; «C'est donc ben colon ça!!!!».  Je regarde le gars....dans mon grand désarroi, et je constate qu'il a un chapeau de construction, un dossard, un beau petit drapeau et un walkie-talkie.  Alors je l'interroge; «Ça (en désignant le Walkie-talkie) est-ce que c'est pour parler à un gars qui fait la même job que toi de l'autre côté du viaduc??». Le gars répond: «Euh....ouin».  Heille là....là....j'en reviens pas.  C'est grave là!! Parce que le gars ne semble pas réaliser pantoute à quel point c'est toton leur affaire.  Alors je lui fais la proposition suivante: «Ça vous tente pas de vous parler? Comme ça vous pourriez faire passer les voitures selon le besoin... genre quand y'en a plus de l'autre côté! Et comme ça nous autres on gagnerait du temps.». C'est à cet instant qu'il me lâche: «Ouin...ça serait pas bête!   Mais faudrait que je demande à mon boss....» (Comme si c'était un obstacle..). Moi de poursuivre: «Y'as-tu un Walkie ton boss? Ben demande-lui!». Grâce à mon initiative; 20 secondes après....j'étais en train de traverser le viaduc.  L'autre côté, j'ai pu saluer l'autre génie de la signalisation qui semblait déstabilisé par ce qui venait de se passer. Mais c'était rien à côté de ce que moi je vivais à ce moment-là! Je capotais ...comment est-ce possible qu'un gars qui travaille à rien faire....qui a juste ça du temps pour réfléchir...soit pas capable d'en venir à penser à ça par lui-même??? Et là j'étais parti; j'en parlais à qui voulait bien l'entendre.

Ce soir-là, j'ai entamé ce texte:  «Y'en a tu des tatas!». Et là, la vie a fait en sorte qu'il soit mis de côté durant quelques semaines, jusqu'à la semaine dernière.  J'étais avec  mon amie Marie-Ève, on se racontait toutes sortes d'affaires comme d'habitude, lorsque je me mets à lui raconter cette anecdote. Et voilà qu'elle me dit, candidement; « Pauvre J-F, ces gens-là, ils font partie d'un programme de réinsertion pour les personnes au prise avec de légères déficiences intellectuelles. Toutes les personnes qui font de la circulation sur les petits chantiers de construction font partie de se programme-là!».  Hich...! Des déficients légers....ok....ils sont-là pour apprendre à faire une tâche simple. Ça les valorise! Je me sentais un peu mal à l'aise.... c'est là que j'ai décidé de m'assumer complètement et de vous partager ça qu'en même....et d'en tirer une belle leçon que je croyais déjà connaître! On juge trop vite!! Ou du moins on juge trop souvent sans savoir! Parce qu'on veut pas savoir! On veut juste traverser le crisse de viaduc! Et dans ce temps-là, on juge sans réellement savoir.

Hé ben, ça m'aura au moins permis de me rappeler que trop souvent on a pas assez de détails pour bien juger une situation.  Lorsqu'on se fie à ce qu'on voit, on peut conclure qu'il y a trop de tatas dans le monde. Cependant lorsqu'on réalise que la vie est beaucoup plus complexe, plus riche et nuancée que ce que nos yeux nous permettent de voir...on comprend que ce jour-là....c'était nous le GROS TATA!!! Remarquez que mettre un déficient léger devant un poteau de lumière, afin qu'il fasse la même job que la lumière....vite de même....c'est spécial pareil. Hein? Y'aurait pu me le dire...au moins.

JF Bastien
P.S.: Juste pour rire: J'ai envoyé un message au service à la clientèle de LG (la compagnie d'électronique), j'avais, et j'ai toujours, un problème avec un appareil. La personne m'a renvoyé un courriel pour m'indiquer que je n'avais pas envoyé l'information au bon département et cela accompagné d'une adresse....pour que je le fasse.  Mais elle (service à la clientèle) ne l'a pas envoyé au dit département. Ça aurait pris le même temps pour elle....et ça m'a fait perdre 2 jours. Y'en a tu des TATAS!!!! : )

vendredi 8 octobre 2010

Message aux jeunes

Je viens de retrouver ça... J'ai décidé de le partager avec vous autres. 
En 200...? On m'avait demandé d'écrire un texte dans le cadre de l'événement Place aux jeunes. Voici ce que j'ai livré. 
(Un an plus tard, le ministère de l'éducation du Manitoba me faisait une demande afin d'utiliser mon texte pour l'examen final de français de tous les étudiants de cinquième secondaire de la province.)

Impliquez-vous! Sinon vous laissez les adultes décider de votre avenir. Vous subissez alors les actions de ces vieux qui se pensent «cool» et qui malgré leurs bonnes intentions ne comprennent encore rien aux enjeux de la jeunesse d’aujourd’hui.
Chaque fois que vous vous impliquez, vous avez l’excellent réflexe de faire les choses comme vous le pensez; avec votre propre vision du monde. C’est quand on ne connaît pas la voie traditionnelle que l’on réussit parfois à défricher une toute nouvelle avenue. Les enjeux environnementaux, sociaux et économiques auxquels nous faisons faces actuellement demandent une approche moderne et audacieuse. Grâce à votre implication, vous commettrez de bons coups et des moins bons, mais au moins vous influencerez le monde autour de vous. Vous enverrez le signal que la jeunesse a envie de voir bouger les choses. De chacun de ces gestes vous en retirerez de l’expérience et c’est cette même expérience qui vous sera utile pour changer les choses. C’est en forgeant que l’on devient forgeron… n’oublions pas ça!
Alors prenez position dans votre milieu de vie et dans votre région et vous en retirerez que des bénéfices. Vos actions vous amèneront à développer les qualités essentielles à tout bon entrepreneur. Si tu aspires à devenir ton propre patron ou si tu aimerais diriger une équipe ou des employés un jour, c’est le chemin à suivre. Je parle en connaissance de cause, j’ai été très impliqué dans mon milieu dès mon plus jeune âge et aujourd’hui je sais que je peux avoir de l’impact sur les gens et sur mon milieu, mais je sais surtout comment faire pour y arriver.
En terminant, j’emprunte les paroles de Jules Renard : «Rêve de grandes choses : cela te permettra d’en faire au moins de toutes petites. ». Alors rêvez de grandes choses et tout au long de votre parcours n’ayez pas peur de faire du bruit, soyez persévérant face aux épreuves et dénoncé les absurdités dont vous serez témoins. Notre monde est heureusement perfectible, mettez la main à la pâte!
Jean-François Bastien
PS : Par-dessus tout. N’oubliez pas d’avoir du fun! Carpe Diem. 
Je suis content d'avoir écrit ça!  Je me rend compte que c'est encore valide aujourd'hui et que ça peut concerner tout le monde....
PRENDS TA PLACE!!

jeudi 3 juin 2010

1/2 Maraton d'Ottawa...Quelle expérience!!

Quelle expérience je viens de vivre!! Je tiens à partager ça avec toutes vous autres; ceux qui le feront peut-être un jour, ceux qui n'auront jamais la chance de le faire et à qui j'espère bien le faire ressentir.

Tout d'abord, vous devez vous plonger dans le processus qui nous mène à un 1/2 marathon. Tu peux pas partir comme ça et aller courir pendant plus d'une heure sans te préparer (...en tout cas pas moi y'a 2 mois)  : ) Donc ça veut dire que tu dois rigoureusement t'entraîner à raison de 3 à 4 fois par semaine pendant plus de 2 mois. Tu te tapes des entraînements qui se doivent d'être efficaces; parce que tu veux progresser. Conséquence: tu souffres, tu te pousses à bout à chacune des fois. Au fil du temps, tu te sens changer, tu as les tissus rempli d'acides lactique. Tu sens ta progression, ça te motive et tu y mets encore plus de coeur. Tu es de plus en plus en confiance. Tu te rapproche de plus en plus rapidement du jour fatidique, le temps fil. Tu fais de plus grande distance (17 km) lors de certains entraînements et puis tu pousses encore plus.  Ton corps doit connaître la distance, accepter la douleur et l'ampleur de la tâche qui l'attend. Et puis voilà...tu y arrives, le fameux jour du départ pour le marathon d'Ottawa....

Dès mon arrivée en ville (Ottawa),  je me suis précipité vers le site.  Je voulais voir l'endroit du départ!!  Je tenais à me faire une image mentale. Il y avait du monde partout. On sentait qu'il se passait quelque chose en ville.  Imaginez; 1 personnes sur 5 avait un dossard sur le dos. C'était excitant! J'avais hâte de débarquer de la voiture.... Ça m'a pris 45 min pour me rendre compte qu'il n'y avait aucun stationnement libre à moins de 3 km du site.  J'ai donc vu le point de départ du marathon à partir d'un coin de rue, d'où j'attendais que la lumière passe au vert, mais c'est le seul point de vue auquel j'ai eu droit!! Comme il se faisait tard, j'ai choisi d'abandonner ma quête pour me diriger chez les gens qui m'accueillaient pour le week-end! (Rassurez-vous je vais parler de la course dans 2 secondes...c'est juste que j'ai tellement été bien accueilli par les amis que Valérie m'a présenté...que je tiens à leur faire un petit clin d'oeil ici) On s'est d'abord présenté, on a jasé, on a rit, on a bien mangé, on a eu de drôles de sujets au cours du repas (Marc-André était quasiment traumatisé! lol). Ils ont été des super hôtes!! (Un gros merci à vous deux; Marie-Pier et Marc-André!!) Et puis après cette belle soirée, on s'est couché. Là c'était vrai, la fébrilité montait en moi. Les yeux ouverts dans le noir, je me disais que la prochaine étape c'était mon réveil. Je visualisais déjà qu'une heure après celui-ci, je serais sur le site de la course en train de m'étirer. Hiiiiiiiiiii...est-ce que ça se passera bien? Est-ce que je suis suffisamment prêt?? Sachez que j'ai eu un peu de misère à fermer l'oeil ce soir-là!

Et puis voilà qu'arrive le matin, Marie-Pier  nous attendait avec des super shake de coureur; pleins de fruits, de protéines, de yogourt et d'amour. Vite on déjeune, on est un peu en retard sur l'horaire, on saute dans la voiture...direction Ottawa downtown.  Une fois sur place, on enfile notre dossard, notre puce (petit bidule électronique qui permet de prendre ton temps individuel) et puis on commence à s'étirer doucement! Et puis nous voilà..à quelques instants du grand départ, dans le village des coureurs. Autour de moi, y'a des coureurs partout...partout. Y'en a de toutes les sortes; des gros, des petits, des longs, des courts, des "y réussira jamais..y va mourir avant" et également plusieurs "as-tu vu la machine à courir"! Tout le monde est en processus de préparation pour "LE" grand départ qui semble imminent!! La fébrilité est déjà palpable!  Et puis vient LE moment, celui où on doit se rendre au fil de départ. Plus on s'avance, plus y'a du monde. Nous sommes environ 10 000 personnes à prendre part au 1/2 marathon. On s'encourage une dernière fois toute la gang et puis on se rend dans notre groupe de départ respectif. Parce qu'au moment de l'inscription on devait stipuler dans quels groupes de départ on souhaitait être; ceux qui courent leur 21 km en 1:30heure, en 1:35heure...et ainsi de suite par tranche de 5 minutes.  Je commence à avancer, tantant de me frayer un place au coeur de la foule.... Et puis après une cinquantaine de pas, à même les coureurs du peloton de tête, me voilà...enfin...sur ma position de départ. Pour moi c'est un moment historique!

Bientôt, j'entends l'officiel qui nous annonce qu'il ne reste que 30 secondes avant le départ. Le temps se fige pour moi; je décide de prendre ces précieuses 28 secondes restantes afin d'imprégner mon esprit de ce très significatif moment de vie. Je souhaite cristalliser le souvenir  de mon premier départ. Je regarde autour de moi; tout le monde est concentré et excité. J'ai un méga sourire,  je lève les yeux vers le ciel pour remercier la vie de me permettre de courir ainsi; d'avoir la santé pour le faire. J'en profite pour me remercier un peu moi-même d'avoir donner l'effort nécessaire tout au long de mes entraînements, ce qui fait en sorte que j'y suis...drette-là!  C'est à cette instant précis que l'officiel commence son compte à rebours, je prends une grande respiration; 5...4...3...2...1...Paf! C'est parti!!! On avance pour traverser la ligne de départ. Tout le monde cri, il y a des milliers de gens qui sont massés le long du parcours. Une fois la ligne de départ traversé, on sait que notre chrono perso est parti...ça y'est on est en pleine course!! C'est écoeurant!! Regardez les photos!



Imaginez-vous au milieu du peloton en train de passer devant le parlement. Vous courez, y'a du monde partout autour de vous. Haaahhh! C'était extra! Tu cours, tu cours...sans jamais t'arrêter. Au début, tout se passe super bien...comme prévu. Tu continues d'avancer, tu traverses un pont, tu passes plusieurs rue en pentes, et puis tu approches de ton 5ième kilomètres. Aucune fatigue, juste la joie d'être-là et de courir avec tout ces athlètes. Et puis la route s'étire, tu cours toujours, tu te rapproches bientôt du 10ième km. Sans le vouloir tu dois céder du terrain sur les premiers coureurs qui sont visiblement beaucoup plus hot que toi!  : )  Ce qui est important dans ce genre de course c'est de respecter tes limites et d'être hyper à l'écoute de son corps. Tu dois faire "TA" course et non une course...je ne suis pas encore rendu au niveau de l'élite; qui sait un jour peut-être. Je continue de courir, je sens que la fatigue commence à se faire sentir, mais je suis bien parce que je la connais maintenant celle-là.  À cet instant, je passe devant un monument; c'est la statut de Maurice Richard, le vrai. Je prends le temps de le regarder droit dans les yeux et je me dis en moi-même: «Toi t'aurais jamais lâché!!». Ça m'a donné comme un surplus de volonté, parce que vous devez savoir qu'à l'habitude; je m'accorde 2 à 3 pause de 30 secondes sur de très longues distances. Cependant avec la détermination qu'il y avait dans les yeux de Maurice s'en était fait, j'allais compléter toute la course sans m'arrêter... y'a une sorte de Maurice Richard en moi!! Je continue à courir encore et... encore. À courir de la sorte nous voilà bientôt arrivé au 16 km.  C'est là que l'épreuve devient une véritable épreuve. Je cours toujours, mais les douleurs sont présentent un partout dans mes jambes. Je cours, et à très bonne vitesse étonnamment, mais je ne réussit plus à dépasser personne. Je sens que je dois m'accrocher.  À cette instant-là, on approche du 17ième km (c'est la plus grande distance que j'ai fait auparavant....Je m'apprête à vivre une étape qui m'est inconnu jusqu'à maintenant.), je dois avouer que j'aurais pris un petite pause si j'avais été seul en entraînement, mais y'a du monde partout autour qui nous encourage. Alors je lève les yeux vers le ciel et je demande à mon grand-père de m'aider. Je regarde le ciel en dédiant mes derniers kilomètres à tous les projets que je caresse et qui me tiennent à coeur. Si j'ai la détermination nécessaire pour outre passer la douleur et la fatigue, que la vie en soit témoin; je ferai en sorte d'aborder toutes ses contraintes de la même façon...et je réussirai. J'ai soudainement été envahi par la confiance....un sentiment très apaisant. J'ai senti que je ne casserais jamais. Était-ce l'orgueil ou une puissance divine qui me soulageait? Je m'en fous...c'était-là...cette force-là est en moi...elle m'habite.  Grâce à ça elle je me sens prêt à faire face à n'importe quoi...la plus grande des folies, la pire des épreuves...je l'accueillerai de la même façon: avec souplesse et détermination.  Armé de cette nouvelle énergie, j'ai eu envie de courir encore plus vite vers le fil d'arrivée, mais j'étais plus capable d'accélérer. C'est long en maudit 21 km...sacréfice... sur le dernier km tout le monde me dépassait (j'étais derrière le peloton de tête...c'était les meilleurs...hein! On ne l'oublie pas...Ok?). J'aurais aimé en faire autant qu'eux, mais c'était plus grave...j'étais ailleurs...j'avais déjà le sourire aux lèvres. Je courais encore...et j'étais à quelques mètres de la ligne d'arrivée. J'étais en train de réussir! Et là, j'ai aperçu le chronomètre qui surplombait la fin du parcours. Il indiquait 1:42:08 (environ), c'est à ce moment que je me suis dit que je n'allais pas le laisser passer la barre des 30 secondes. Pourquoi? J'en ai aucune idée. Qu'est-ce que quelques secondes sur une course de 1heure 30min. Ben pour moi à cet instant-là, c'était super important! Alors je me suis mis à pousser....et croyez-le ou non...j'ai terminé à 1:42:30!!! (Mon vrai temps, par rapport à ma puce personnelle, est 1:42:01. Le temps indiqué sur le chrono générale est établit en fonction du "PAF" signal de départ!). J'avais réussit!!!! J'était tellement heureux....je me suis dirigé vers un lieu plus tranquille. En m'y rendant, on m'a remit une médaille symbolique. J'étais super content! Tout le monde en recevait une, mais de me la faire mettre au coup...c'était très cool!! Je savais que je la méritais, c'est peut-être pour ça que je l'appréciait autant.  En tout cas, je suis allé m'étirer un peu plus loin....j'ai dû avoir la banane dans face (vous devriez comprendre: un sourire dans le visage) pendant un bon 15 min sans arrêt. Et en écrivant ces quelques lignes....j'ai soudainement le même sourire qui me vient. 

Ottawa 2010; On me l'a proposé, je m'y suis inscris, je m'y suis préparé, j'y suis allé et puis je l'ai fait!! J'en suis fier!

Et je le ferai encore!!

JF Bastien...futur marathonien!



Merci Val!


Chère Valérie, 

Tu es débarquée chez nous un jour pour nous annoncer que tu venais de t'inscrire au 1/2 marathon d'Ottawa. Tu mentionnais que tu le faisais pour te remettre en forme, mais également et surtout en mémoire de ta mère, aujourd'hui décédée d'un cancer.  Ce jour-là, tu as eu beaucoup d'impact sur moi.

J'étais un peu fragile probablement. Je me cherchais en tout cas, ce jour-là, c'est sûr. Ça faisait quelques jours que je tenais réellement à me remettre en forme...j'avais pas le goût de m'inscrire dans un gym.  Donc ton message trouvait en moi un écho favorable. Cependant c'est la cause qui te menait qui me toucha le plus.  Mon grand-père, que j'aimais beaucoup, est décédé d'un cancer. Mon père, qui avait déjà souhaité participer à un tel marathon, a combattu un cancer très grave et en est remis aujourd'hui. Sans trop savoir pourquoi, après t'avoir écouté quelques instant...faut dire que tu rayonnais de joie et de confiance..., j'avais déjà pris ma décision; j'allais courir à Ottawa moi aussi. J'ai pris quelques heures pour y penser comme il faut...et puis je me suis garoché sur internet. En 2 minutes j'étais inscrit et la minute suivante tous mes contacts facebook étaient au courant. Je venais de me mettre en danger....j'avais plus le choix de le faire. Je suis tellement content aujourd'hui de l'avoir fait!!

Lorsque je te l'ai annoncé, t'étais vraiment contente de savoir que j'embarquais dans l'aventure.  J'ai tout de suite senti qu'on allait s'encourager mutuellement, qu'on allait se soutenir. Mais t'es allé bien au delà.  Toi, la prof d'éducation physique; tu t'es mis à me parler de mon entraînement, tu m'as donné pleins de conseils, tu t'informais de mes temps, t'étais-là pour moi et puis tu m'as même prêté ta fameuse montre GPS. T'as été comme une mère-entraîneur pour moi!! Un jour on a fait un parcours de 12 km ensemble! Et par la suite, tu t'es mise à avoir mal à la hanche. Au départ, tu mentionnais que ça te faisais un peu mal...ça arrive parfois quand on s'entraîne, mais ça a continué de te faire mal.  Tellement qu'après un certains temps, à cause de cette douleur, tu as été obligée d'arrêter ton entraînement.  Tu m'as tout de suite mentionné que ça allait revenir...et qu'après tu allais reprendre. Par contre, plus le temps passait et moins tu courais...plus tu t'inquiétais de ta condition et de ta participation.  J'ai finalement commencé à me poser les questions que tu devais te poser depuis plusieurs jours déjà; Va-t-elle pouvoir reprendre la course? Elle doit être entraînée! Qu'advient-il si elle ne peut pas...? C'est elle qui y tenait tellement...pour sa mère! Le temps filait de plus en plus vite, et quand j'allais t'emprunter ta montre je m'informais de moins en moins de ta condition. Parce que je savais que ça te faisait de la peine d'envisager le pire scénario. Nous autres là-bas...et pas toi!!

Puis bientôt la dernière semaine avant l'événement se pointa le bout du nez. «Et puis?»; t'ai-je demandé. «J'y vais qu'en même.»; tu m'as répondu. Sur le coup, je ne savais pas trop quoi dire.  Je venais de compléter un 17 km et je trouvais que c'était bien difficile finalement...et je me projetais le fait que tu ne t'entraînais pas depuis au moins 4 semaines.  Elle ne sera pas capable...c'est que je pensais...mais du même coup, je savais pourquoi tu voulais y être et pourquoi tu allais y être malgré tout; pour ta mère.  À ce moment-là, j'ai eu plusieurs fois de bonnes pensées pour toi. J'espérais que tu sois capable. Tu prenais ça avec un grain de sel, tu blaguais même. Je me disais; «Au pire, elle va finir en marchant...effectivement....c'est pas si pire. Ok! Vas-y!! GO VAL GO!».

Nous voilà donc à Ottawa; t'as toujours mal à ta hanche...t'as du fun de ça, mais on sent que t'as hâte de savoir; Comment ça va se passer?  Nous sommes chez un couple d'amis à toi qui nous accueillent pour le week-end! Je suis un jeune homme comblé, tu t'occupes même de mon hébergement...estie c'est tu pas du service maternelle ça!!  : )  Et en me couchant, ce soir-là,  je t'ai réservé un petit bout de ma prière...pour que ça se passe bien pour toi le lendemain. J'espérais que tu puisses terminer la course avec un grand sentiment de fierté toi aussi. Et puis très rapidement la course arriva.  Tu l'as abordée avec un beau grand sourire...tu l'as couru avec la même attitude je crois...tu as pris ton temps...pis tu l'as fait!!!! T'as réussit à courir 21 km malgré que ça faisait plus d'un mois que tu ne t'entraînais plus! Ça c'est un exploit en soit! C'est pas un exemple a donné...parce que d'après moi..t'as encore mal aux jambes au moment de lire ces quelques lignes (hihihi), mais l'important c'est que tu as réussit!!!! BRAVO!! T'as eu assez de volonté et de détermination pour passer à travers! WOW!!

En terminant, je tiens à te remercier profondément. Sans toi je n'aurais jamais découvert à quel point est-ce que j'aime la course à pied...parce que je n'aurais jamais couru une pareille distance. Sans toi je n'aurais sans doute pas été aussi efficace dans mon entraînement; à cause de tes conseils et à cause de ta fameuse montre GPS (quel outil hallucinant pour un coureur). Sans toi je n'aurais assurément pas accordé autant de sens à cet événement. MERCI POUR TOUT! Je n'oublierai jamais! Ton amitié est très précieuse pour moi et pour nous, et longue vie à cette amour qui unit nos familles.

Je sais désormais que ce n'est pas pour rien que la vie a fait en sorte qu'on choisisse de s'établir à quelque pas de chez toi.

Je t'embrasse!
Ton ami J-F